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Métiers de la santé : tout savoir sur chaque filière MMOPK
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Métiers de la santé : tout savoir sur chaque filière MMOPK

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Au cours de leur première année d’études de santé, les étudiants et étudiantes doivent sélectionner une orientation vers l’une des cinq filières MMOPK : Médecine, Maïeutique (sage-femme), Odontologie (dentaire), Pharmacie et Kinésithérapie. Si la plupart ont déjà une idée de leur orientation, d’autres hésitent face aux différents choix, et changent parfois d’avis au dernier moment.

Cet article, basé sur la partage d’expérience d’anciens et anciennes élèves de formaScience, offre une vision globale des spécificités de chaque filière MMOPK. Il aborde des aspects tels que le rythme de travail, le niveau d'épanouissement, l'impact sur la santé mentale, le salaire, ainsi que les avantages et contraintes inhérentes à chacune des 5 filières.

Tableau récapitulatif par filière. Pour Kiné: épanouissement=9,3 santé mentale = 8,7 Années d'études = 5 Salaire = entre 2 et 6000€ Demande pour cette filière = faible et pourcentage de places par an en moyenne = 13%. // Pour Odonto : épanouissement=9 santé mentale = 8,3 Années d'études = 6 à 10 Salaire = entre 5 et 15000€ Demande pour cette filière = forte et pourcentage de places par an en moyenne = 11%.  //  Pour Pharma : épanouissement=8,3 santé mentale = 7,3 Années d'études = 6 à 12 Salaire = entre 3 et 15000€ Demande pour cette filière = moyenne et pourcentage de places par an en moyenne = 22%  //  Pour Maïeutique : épanouissement=8 santé mentale = 6,3 Années d'études = 6  Salaire = environ 2000€ Demande pour cette filière = faible et pourcentage de places par an en moyenne = 5%  //  Pour Médecine : épanouissement=7,3 santé mentale = 5,2 Années d'études = 9 à 12 Salaire = entre 5 et 25000€ Demande pour cette filière = forte et pourcentage de places par an en moyenne = 50%

Médecine

Superstar parmi les études de santé, médecine est la filière MMOPK la plus choisie en France, notamment car elle propose le plus de places (60 %(1) des places MMOPK en moyenne). Pourtant, les mythes et légendes urbaines sont nombreuses autour de ce cursus souvent dépeint comme l’orientation de tous les dangers. Si les études de médecine, denses et longues, semblent être en tête dans la course à la filière la plus dure, elles sont en réalité suivies de près par toutes les autres filières de santé qui, même si elles sont parfois plus courtes, s’avèrent être tout aussi intenses.

Image récapitulative des données du tableau pour médecine.

Mais alors qu’en est-il est réalité ? Pour Matéo, étudiant en 4e année, la clé de la réussite se cache dans la régularité : “On peut avoir entre 1 000 et 3 000 pages (à étudier, NDLR) par semestre en fonction des années. Mais au 1er cycle c’est tout à fait envisageable en ayant un rythme de travail correct sur le semestre. La clé c'est d'être régulier•ère.” Comme pour toutes les autres filières MMOPK, le cursus de médecine est très dense et demande une certaine capacité d’adaptation. À ce sujet, Matéo précise : “Concernant le 2e cycle, c'est une autre histoire [...] le rythme et le stress sont totalement différents, le mode de vie aussi : 2 mois de cours et 2 mois de stage alternés. Mais là on est dans la vraie médecine et on voit des patient•es, on apprend réellement à les soigner.”

La plupart des personnes interrogées disent avoir regretté leur choix à un moment donné, notamment à cause de la qualité de vie que semblent offrir les autres filières de santé : “Parfois c’est difficile de voir les gens à côté mener leur vie avec un max de temps par rapport à nous, et réussir à faire plein de chose à côté et réaliser leur projet.” (Emma(2), Interne)

Ce n’est cependant pas un hasard si Médecine reste le cursus le plus choisi. C’est tout d’abord la filière la plus validée socialement : “Décrocher le titre de docteur en médecine est une preuve de réussite professionnelle que certaines personnes ont pour objectif afin d'obtenir de la reconnaissance sociale.(3), mais c’est également une filière très complète. En effet, elle propose un grand nombre de spécialités et la pratique apparaît tôt dans les études : “Lorsqu’on devient externe (dès la 3e année, NDLR) on a enfin un vrai rôle à l'hôpital. C'est plutôt agréable de pouvoir mettre en pratique ses connaissances après 3 ans de théorie. On apprend aussi des choses super intéressantes, ce sont des études challengeantes et stimulantes.” (Albane, étudiante en 6e année)

Peu importe la spécialité choisie, les métiers de la médecine offrent un contact humain important, qu’il s’agisse de contact avec la patientèle ou avec d’autres professionnel•le•s de santé, ainsi que de nombreuses opportunités pour continuer à se former au fil du temps.

En moyenne, les personnes interrogées pour cette filière estiment leur épanouissement à 7,3/10, et l’impact de leurs études sur leur santé mentale comme étant moyen (5,2/10)(4). Selon notre sondage, c’est le cursus le plus représenté mais possédant les notes les plus basses en termes d’épanouissement et de santé mentale.

La fourchette salariale pour cette profession est compliquée à établir car elle varie énormément selon les spécialités choisies. En moyenne, elle peut aller de 4 000 à 15 000 € mensuels pour les généralistes et de 5 000 à 25 000 € mensuels pour les spécialistes.(5)

Maïeutique 

La maïeutique représente la partie de l’obstétrique spécialisée dans la grossesse et l’accouchement. Cette filière ouvre la porte vers la profession de sage-femme, qui, dès la rentrée 2024, nécessitera 6 ans d’études au total.

Image récapitulative des données du tableau pour maïeutique..

En 2021, seul 1%(6) des étudiants et étudiantes de santé ont choisi cette filière à l’issue de la première année. Ceci peut tout d’abord s’expliquer par la faible rémunération des sage-femmes comparée aux autres filières MMOPK, mais également par le manque d’informations disponibles au sujet de cette formation. Il est parfois difficile de se faire une idée du parcours de maïeutique, comme ce fut le cas pour Lou-Anne, étudiante en 3e année : “J’ai eu beaucoup de mal à me renseigner (internet, connaissances) sur les études de maïeutique, c’est la rencontre avec des étudiantes qui m’a aidée dans mon choix.”

Comme pour les autres métiers de la santé, le manque de moyens, le nombre d’heures supplémentaires, la fatigue physique et la fatigue émotionnelle sont récurrentes. Selon Lucile, sage-femme hospitalière, les principaux inconvénients du métier de sage-femme sont “le travail de jour, de nuit, le weekend et les gardes avec une importante charge de travail.”

Malgré tout, la maïeutique reste un cursus avec de nombreux avantages. Pour Lou-Anne, notre étudiante de 3e année, la profession de sage-femme est avant tout très variée : “J’ai choisi les études de sage-femme pour plusieurs raisons : l’accomplissement professionnel, la possibilité de travailler en hôpital ou en libéral, la diversité du métier (salle de naissance, pma, ivg, écho, consultation…), l’aspect à la fois médical et très humain et pour finir l’investissement auprès des femmes.”

Ce cursus propose également des spécialisations et diplômes complémentaires dans plusieurs filières comme par exemple l’échographie, la gynécologie, la sexologie, l’acupuncture, ainsi qu’un contact important avec nombre d’autres spécialistes de santé afin d’assurer le meilleur suivi possible à la patientèle.

Comme pour les autres orientations MMOPK, le rythme de travail en études de maïeutique peut être très dense selon les périodes. Cette filière propose aussi une grande quantité de formations pratiques, notamment lors du second cycle d’études.

Aucune des étudiantes interrogées ne dit avoir déjà regretté son choix de filière, et elles ont en moyenne évalué leur épanouissement dans leurs études à 8/10, et l’impact de ces dernières sur leur santé mentale à 6,3/10.

La fourchette salariale la plus large s’étend de 1 800 à 2 300 € mensuels selon différents critères, notamment si la pratique est hospitalière ou libérale.(5)

Odontologie 

La filière d’Odontologie permet à celles et ceux qui la choisissent de devenir chirurgiens et chirurgiennes dentistes ou orthodontistes. Elle peut être effectuée en cycle court (6 ans d’études) ou en cycle long (entre 9 et 10 ans d’études) pour accéder ensuite à d’autres spécialisations. Selon les années, l’Odontologie est le cursus le plus demandé en France, devant Médecine, et toutes les places disponibles pour cette filière sont pourvues chaque année !

Image récapitulative des données du tableau pour odontologie.

Comme pour la Maïeutique, ce parcours est souvent méconnu et victime d’un manque d’informations sur la pratique réelle :  “Je ne pensais pas que la formation en dentaire était aussi riche et diversifiée : avant de rentrer en 2e année, je ne connaissais que les actes "classiques" du dentiste et pas toutes les spécialités.” (Virgile, étudiant en 3e année)

Dans sa globalité, la formation dentaire est très complète et propose de commencer la pratique et les manipulations dès la deuxième année ! “Ensuite, tout au long de la formation, on apprend beaucoup de choses en lien avec les études de médecine. Même si ce n'est pas aussi poussé, cette filière aborde énormément de thématiques enseignées en médecine.” (Virgile, 3e année). C’est donc un choix intéressant pour les personnes qui ne souhaitent pas s’engager en médecine mais qui veulent tout de même en étudier le contenu de manière plus poussée que dans d’autres filières.

Même si pour Grégoire, étudiant en 5e année, la pratique peut représenter un challenge et “nécessite d’être à l’aise manuellement sous peine de grandes difficultés”, c’est souvent cet aspect manuel qui fait le charme du cursus d’Odontologie, ainsi que la prise en charge médicale et globale de la patientèle, comme nous l’explique Virgile : “Certes on regardera les dents mais on regarde aussi les tissus attenants (gencive, muqueuse, langue...), le visage ou tout autre région du corps afin de poser un diagnostic ou de réorienter vers un spécialiste. Le dentiste peut également détecter des cancers !”

Comme toute profession de santé, le contact humain est au cœur de la pratique. Mais selon Luc, étudiant de 4e année, les soins dentaires et les dentistes évoquent une forme de stress toute particulière chez beaucoup de patient•e•s : “Dans notre profession, le stress face au dentiste est omniprésent. La première étape consiste toujours à gagner la confiance du•de la patient•e, à le•la calmer et à lui expliquer tout le déroulement du traitement.”

Aucun des étudiants interrogés ne dit avoir regretté, à un moment ou un autre, ce choix de filière. En moyenne, ils estiment leur épanouissement à 9/10, et l’impact de cette filière sur leur santé mentale à 8,3/10.

La fourchette salariale la plus large s’étend de 5 000 à 15 000 € mensuels selon différents critères, notamment si la pratique est hospitalière ou libérale.(5)

Pharmacie

La pharmacie est la deuxième filière la plus choisie en France, après le cursus de Médecine. Elle donne accès au métier de pharmacien et pharmacienne (ou docteur•e en pharmacie) après une formation de 6 à 12 ans selon la spécialisation.

Image récapitulative des données du tableau pour pharma.

Comme toutes les filières MMOPK, la Pharmacie demande du travail et du sérieux, et il est parfois difficile pour certains et certaines de tenir sur la longueur, notamment lorsque les matières sont un peu plus générales (notamment en deuxième année), comme nous l’explique Clément, étudiant en 3e année : “Parfois je me posais des questions sur mon choix puisque les matières restent assez générales en 2e année, heureusement avec le temps elles deviennent plus intéressantes.”

Concernant la charge de travail, tous et toutes s’accordent à dire qu’elle varie en fonction des cycles et des périodes, mais qu’elle reste globalement gérable et permet de suivre des projets personnels ou professionnels en parallèle. D’après Laura, étudiante en 2e année : “La charge de travail est juste suffisante, il n’y a pas trop de travail ni pas assez, c’est assez équilibré pour pouvoir avoir une vie personnelle également épanouie. Durant les semestres, il y a des périodes où le rythme est plus dense et d’autres périodes où le rythme est plus léger.” Clément, notre étudiant en troisième année précise : “La charge de travail est vraiment gérable. Le rythme n'a rien avoir avec la L1. Si on bosse sérieusement quand il faut, alors il n'y a aucun souci.”

L’avantage principal de cette orientation semble cependant résider dans les nombreux domaines professionnels vers lesquels peuvent se diriger les étudiants et étudiantes en pharmacie. Tout comme Clément qui dit avoir été attiré par le “grand nombre de débouchés dans différents domaines qui s'offrent [aux élèves de pharmacie] à l'issue de [leurs] études”, Alexia, étudiante en 5e année, précise : “La pharmacie propose beaucoup de débouchés variés. Il est possible de travailler dans le public, dans le privé, comme titulaire, à l’étranger, de faire de la recherche. C’est cette transversalité qui m’a aiguillée vers pharma.” Attention cependant à bien étudier tous les enjeux et qualités de chaque spécialisation, car elles ne conviennent pas à tous les profils : l’officine est par exemple la seule spécialisation de pharmacie à comporter un contact humain important avec une patientèle.

La pharmacie est également la seule filière qui permette de travailler dans le domaine de la santé mais également activement dans le domaine du commerce (principalement en officine ou en pharmacie industrielle par exemple). Plusieurs organismes offrent en effet la possibilité d’obtenir un diplôme complémentaire dans les domaines gravitant autour du commerce ou du management en parallèle du cursus de pharmacie. De manière générale, les différentes spécialités de pharmacie demandent et permettent d’accéder à beaucoup de certifications complémentaires nécessaires à la pratique spécifique choisie. 

Enfin, un avantage majeur de ce cursus est qu’il permet de commencer à travailler en officine dès la deuxième année. Un point fort pour celles et ceux au profil proactif qui souhaiteraient acquérir de l’expérience le plus tôt possible, mais également garder un job étudiant dans le même domaine que leurs études. 

En moyenne, les personnes interrogées estiment leur épanouissement dans cette filière à 8,3/10, et l’impact de cette filière sur leur santé mentale à 7,3/10.

La fourchette salariale pour cette profession est compliquée à établir car elle varie énormément selon les spécialités choisies. En moyenne, elle peut aller de 3 000 à 15 000€.(5)

Kinésithérapie 

Comme pour la Maïeutique, les études de kiné ne représentent qu’1%(6) des étudiant•e•s admis•e•s en deuxième année en France, et toutes les places ne sont pas pourvues chaque année. Pourtant, de toutes les filières, elle est la mieux notée en termes de santé mentale et d’épanouissement, et c’est également celle pour laquelle les étudiant•e•s interrogé•e•s ont formulé le moins de points négatifs. Cette orientation donne accès au métier de kinésithérapeute après 5 ans d’études au sein d’un IFMK (Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie) ou d’une université (attention, toutes les universités ne proposent pas cette orientation).

Image récapitulative des données du tableau pour kiné.

Plus courtes que le cursus de médecine ou de pharma, les études de kiné proposent de débuter la pratique très tôt dans la formation, avec une charge de travail moins intense que dans d’autres filières : “Les cours sont très concrets. Dès le mois de septembre, c'est 50 % de théorie et 50 % de pratique. J'ai assez de temps pour avoir une vie sociale épanouie, un job étudiant le week-end, pour pratiquer des activités sportives et artistiques, voir ma famille et suivre des formations continues dans le domaine de la kiné en dehors de mon école.” (Lalaina, étudiant en 3e année). Gaëtan, étudiant en troisième année également, précise : “On a quand même un certain nombre de cours à apprendre, mais jamais par cœur et le rythme est parfaitement gérable avec des sports au quotidien et une vie privée.”

Pour Mathieu, kiné du sport spécialisé en rééducation du membre inférieur, le contact humain est très important et représente même 95 % de sa profession. Dans son cabinet, la patientèle est très variée : “Le plus jeune patient a 9 ans et le plus vieux  83 ans !”. Selon lui, un bon kiné doit “aimer aider l'autre, être empathique et aimer faire des recherches pour progresser et être à jour dans sa pratique.” Cela tombe bien, car en France, les kinés ont une obligation de formation tous les 3 ans minimum.(7) C’est d’ailleurs une des filières qui propose le plus d’opportunités de se former tout au long de sa carrière, car la kinésithérapie est un métier en constante évolution. 

Enfin, il est particulièrement conseillé d’avoir une bonne résistance physique car les kinésithérapeutes travaillent principalement debout et fournissent quotidiennement des efforts physiques intenses et répétés.

En moyenne, les étudiants et professionnels interrogés estiment leur épanouissement dans cette filière à 9,3/10, et l’impact de cette filière sur leur santé mentale à 8,7/10. 

La fourchette salariale la plus large s’étend de 2 000 à 6 000 € mensuels selon différents critères, notamment si la pratique est hospitalière ou libérale.(5)

Les conseils de nos étudiant•e•s

“Restez ouvert•e•s aux différentes filières et ne restez pas fermé•e•s sur un seul choix de filière.” (Laura, 2e année de pharmacie)

“Je conseillerais de choisir la filière qui les attire réellement et pas celle que tout le monde veut prendre. Peu importe la filière, ce sont des études qui demandent un réel investissement, du travail et de la rigueur et il est toujours plus simple de s'investir dans quelque chose qui nous passionne. Par ailleurs, il ne faut pas juste rester bloqué•e sur la façon dont les études se déroulent. Certes, ce sont des études plus ou moins longues en fonction de la filière choisie, mais le plus important est d'exercer un métier qui leur plaira pour les 40 années suivantes.” (Albane, 6e année de médecine)

“Demandez-vous pourquoi vous voulez faire ce métier, ce choix et faites-le selon vos envies et votre personnalité, surtout pas en fonction de la pression familiale ou sociale.” (François, Interne en médecine)

Conclusion

Chaque filière MMOPK renferme son lot d’avantages et d’inconvénients, il convient donc de bien se renseigner sur chaque orientation pour être sûr•e d’avoir une vue d’ensemble complète du cursus et des activités du métier. Certaines filières étant victimes d’un manque d’informations disponibles, il est fortement conseillé de se renseigner directement auprès d’étudiant•es ou de professionnel•le•s de santé, notamment en participant à des évènements tels que le Forum des Métiers MMOPK proposé annuellement par formaScience.

Sources et notes

(1) “Filières MMOPK en médecine”, Groupe Réussite, https://groupe-reussite.fr/ressources/cs-prepa-medecine-filieres-mmopk/ (cons. 03.24)

(2) Nom d’emprunt

(3) “Pourquoi faire médecine et devenir médecin ?”, Externat Médecine, https://externat-medecine.fr/pourquoi-devenir-medecin/ (cons. 03.24)

(4) 1 étant “très mauvais impact sur la santé mentale” et 10 étant “très bon impact sur la santé mentale”. Sondage épanouissement et santé mentale mené auprès d’anciens et anciennes élèves de formaScience (médecine = 6, maïeutique = 3, odontologie = 3 , pharmacie = 4 , kinésithérapie = 3)

(5) “Les fillières MMOPK”, Cours Thalès, https://www.cours-thales.fr/prepa-medecine/mmopk (cons. 03.24)

(6) Données pour l’année 2021. Pauline Bluteau, “Réussite en PASS et L.AS : un quart des étudiants intègre les études de santé”, L’Étudiant, 27.01.23,
https://www.letudiant.fr/etudes/medecine-sante/reussite-en-pass-et-l-as-un-quart-des-etudiants-integre-les-etudes-de-sante.html#:~:text=Au%20total%2C%208.400%20n%C3%A9obacheliers%20ont,2021%2C%20contre%206.500%20en%202020 (cons. 03.24)

(7) Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes

Parcoursup : comment bien choisir sa mineure en L1.SpS à Strasbourg ?
Conseils et astuces

Parcoursup : comment bien choisir sa mineure en L1.SpS à Strasbourg ?

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Contexte

Depuis la dernière réforme, les étudiant•e•s en L1.SpS doivent obligatoirement choisir sur Parcoursup, en plus des enseignements liés à la santé, un enseignement parallèle « hors santé » issu d’une autre faculté : c’est ce qu’on appelle la mineure. 

L’objectif est de permettre à l’élève non admis•e en deuxième année de Santé de se réorienter dans le cursus de la mineur choisie, et ce directement en deuxième année (sous conditions).

Souvent présenté à tort comme un « plan B », le choix de la mineure génère quantité de questions et d’angoisses pour l’étudiant•e en passe de débuter ses études de Santé, et c’est pourquoi formaScience propose ce guide détaillé pour bien comprendre les (non-)enjeux qui gravitent autour du choix de la mineure.

Pas moins de 11 mineures au choix

Sur Parcoursup, il existe onze mineures auxquelles postuler, qu’il convient de catégoriser en trois grands groupes :

Les mineures à dominante mathématique :

  • Mathématiques (MAT)
  • Chimie (CHM)
  • Physique (PHY)
  • Plurisciences et Sciences de l’Univers (PLS/STU)

Les mineures à dominante scientifique :

  • Sciences du sport (APS)
  • Sciences de la vie (SDV)
  • Sciences économiques et gestion (SEG)

Les mineures à dominante humaniste :

  • Psychologie (PSY)
  • Droit (DRT)
  • Sciences sociales (SOC)

Les chiffres de Parcoursup passés à la loupe

Pour chacune des mineures présentées ci-dessus, Parcoursup fournit deux valeurs à prendre en compte lors du choix : le taux d’accès et le nombre de places disponibles par filière.

Pour choisir judicieusement sa mineure, il est important de savoir lire et analyser correctement ces données.

Taux d'accès et nombre de place par mineure selon Parcoursup pour l'année 2023/2024 : psycho (taux d'accès = 28% et places = 120), APS (taux d'accès = 39% et places = 120), Sciences sociales (taux d'accès=46% et places=80), Sciences de la vie (taux d'accès=50% et places=400), Chimie (taux d'accès=63% et places= 150), Sciences Eco (taux d'accès=67% et places=120), STU (taux d'accès= 72% et places=40), Maths (taux d'accès=72% et places=120), Plurisciences (taux d'accès=73% et places=80), droit (taux d'accès=76% et places = 80) Physique (taux d'accès= 100% et places=120)

Le taux d’accès reflète la cote de popularité de la mineure : plus le taux d’accès est faible, plus le nombre de demandes est élevé par rapport au nombre de places disponibles. Un taux d’accès faible indique donc un fort intérêt pour cette filière là où un taux d’accès élevé indique qu’une mineure est moins demandée.

Si certaines filières comme Psychologie et Sciences du Sport sont plus populaires auprès des étudiant•es, c’est souvent parce qu’elles sont, pour la majorité des gens, plus compatibles avec les études de santé (elles nécessitent parfois un peu moins d’investissement que d’autres mineures, leur rythme d’évaluation est plutôt léger, etc.). En parallèle, les mineures moins demandées comme Maths ou Physique sont souvent plus denses et conviennent mieux à des étudiant•es ayant déjà des facilités dans ces domaines.

Encadré indiquant: Le taux d’accès est une valeur à titre indicatif, et les matières à taux d’accès faibles peuvent parfaitement correspondre à certains profils. Il est donc très important de faire un choix en fonction de son profil et de ses facilités personnelles.

Un guide pour bien choisir

Encadré indiquant: Pour augmenter les chances d’obtenir une mineure souhaitée, il est conseillé de faire 4 à 5 voeux sur Parcoursup.

Pour choisir correctement sa mineure, il faut les comparer en analysant toutes les informations qui les composent :

1. Bien regarder toutes les matières disponibles en détail

Chaque matière possède des modalités différentes et il est important de bien toutes les prendre en compte pour faire un choix en accord avec son profil et ses envies (si l’on n’aime pas les maths, il est peu probable que l’on s’épanouisse dans une mineure à dominante mathématique). 

Pour faciliter son choix, il est conseillé de s’appuyer sur les données disponibles sur Parcoursup (et dans cet article), comme par exemple les prérequis demandés dans certaines filières, les liens directs ou indirects d’une mineure avec la L1.SpS, les modalités d’admission (certaines mineures sont attribuées uniquement en fonction des relevés de notes, quand d’autres prennent en compte le parcours scolaire dans sa globalité, la lettre de motivation...), etc.

2. Choisir en fonction des prérequis indiqués et des options/spécialités suivies au lycée

Les mineures à dominante mathématique nécessitent d’avoir choisi certaines options et spécialités au lycée et ne sont accessibles qu’aux personnes répondant à ces critères.

Même si les mineures à dominantes scientifique et humaniste ne possèdent pas de prérequis scolaires, elles sont quand même plus adaptées à certains types de profils et il est donc très important de faire son choix en fonction de soi, son caractère, son autonomie, etc.

Lien pour télécharger un document regroupant le descriptif détaillé de chaque mineure.
3. Étudier les modalités et la fréquence des examens

Un autre aspect, propre à chaque parcours et qui ne doit pas être laissé de côté, concerne les modalités d’examen de chaque mineure. Là où les mineures à dominante mathématique sont principalement testées sous forme rédactionnelle, d’autres mineures combinent souvent rédaction et QCM, voire parfois seulement l’un ou l’autre en fonction du parcours choisi. Il est donc conseillé de mettre l’accent sur des mineures dont les modalités d’examen nous correspondent.

La fréquence des examens doit également influencer cette réflexion, car certaines mineures comportent plusieurs examens par mois là où d’autres ne sont testées qu’une ou deux fois par semestre. Là où certaines personnes sont plus à l’aise lorsque la fréquence des évaluations est soutenue et que le rythme de travail est, de ce fait, prédéfini, d’autres préfèreront au contraire pouvoir organiser leur travail et leurs révisions elles-mêmes en prévision d’un gros examen semestriel.

Lien pour télécharger un document regroupant les modalités et fréquences d'évaluation de chaque mineure.

Appréhender les réponses de Parcoursup

Avant toute chose, il est important de comprendre qu’un bon dossier ne garantit pas une réponse positive. Comme expliqué plus haut, certaines mineures reçoivent énormément de candidatures, comparent les dossiers en fonction de critères différents, etc. C’est pourquoi il est conseillé de bien étudier chaque mineure disponible et de faire plusieurs vœux afin de maximiser les chances d’obtenir une mineure satisfaisante.

À la réception des résultats, il est fréquent que les candidat•es patientent plusieurs jours avant de faire un choix définitif, et ce afin de voir si leur choix n°1 leur est accordé. Il ne faut donc pas paniquer à la réception des résultats, car ils vont très probablement changer dans les jours à venir. D’après les chiffres de Parcoursup, il faut attendre en moyenne 10 jours après les résultats pour que la majorité des étudiant•e•s fasse un choix définitif.

Dans le cas où la mineure voulue n’est pas attribuée, il est important de se rappeler que l’objectif principal reste le cursus de santé, et que le choix de la mineure n’a pas une grande influence sur l’avenir professionnel des personnes souhaitant poursuivre un parcours de santé. En effet, la mineure ne sera finalement que le 6e choix d’orientation possible après avoir passé en revue toutes les options MMOP/K.

Pour finir, nous conseillons à tout étudiant•e qui ne se sentirait pas à l’aise dans la mineure qui lui a été attribuée de s’entourer d’organismes pour l’aider à appréhender les notions clés de ce cursus et à organiser son travail, comme c’est le cas chez nous à formaScience !

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Notre équipe est ravie de vous présenter une étape cruciale de son évolution, et nous sommes très fier•ère•s de la partager avec vous aujourd'hui. Au fil des années, formaScience a été synonyme d'excellence dans la préparation aux études de santé, et nous élargissons aujourd’hui notre horizon pour mieux répondre à vos besoins éducatifs et aux défis du monde moderne.

 

MedForma : une nouvelle Identité, la même excellence

Si l’association formaScience existe toujours bel et bien, l’école de préparation aux études de santé formaScience devient quant à elle medForma. Notre équipe pédagogique demeure cependant inchangée, et medForma continuera à vous offrir la même qualité d’enseignement qui a forgé la réputation de formaScience depuis deux décennies.

 

La refonte de notre charte graphique et notre nouvelle identité digitale reflètent maintenant mieux notre engagement envers l'innovation et la modernité, tout en garantissant une expérience numérique améliorée pour nos élèves.

 

D’autres entités naissent au sein de formaScience

Dans une volonté de repenser l’organisation de nos différentes activités afin de vous proposer les meilleures techniques et conditions d’apprentissage, formaScience est maintenant constituée de plusieurs entités telles que medForma présentée plus haut, mais aussi son coffee shop, le medCafé (anciennement Café d’en Haut), ou encore le medCast, notre podcast prévu pour la saison 2024-2025 qui explorera les thématiques passionnantes qui gravitent autour des professions et études de santé.

 

Notre ambition étant de continuer à évoluer pour toujours nous adapter au monde qui nous entoure et aux nouvelles techniques d'enseignement et d'apprentissage, d'autres entités éducatives sont prévues dans les prochaines années. Elles nous permettront de fournir à nos étudiant•e•s un panel complet de ressources évoluant avec le monde actuel.

 

Le blog de medForma

Comme vous l’aurez sûrement remarqué, vous vous trouvez actuellement dans une toute nouvelle section de notre site web : le Blog de medForma ! Ici, nous partagerons les actualités de notre école ainsi que des astuces et conseils méthodologiques, des interviews et bien plus encore.

Il nous tient à cœur de faire du Blog de medForma un espace où vous pouvez vous inspirer, vous informer, et vous connecter avec le monde médical.

 

Notre engagement inébranlable envers la qualité

Enfin, nous tenons à vous assurer que, malgré ces changements d'organisation et d'identité visuelle, les fondements de notre pédagogie ainsi que notre équipe restent intacts, et nous continuerons à vous accueillir dans nos locaux au 2 quai St Thomas à Strasbourg.

 

Nous sommes extrêmement reconnaissant•e•s de votre confiance envers formaScience et, désormais, envers medForma. Nous sommes impatient•e•s de continuer à vous accompagner dans votre parcours éducatif et de contribuer à votre succès.

 

Bienvenue dans cette nouvelle aventure !

 

L’équipe de medForma

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